Dans un article court et non signé signé de Florence Jany-Catrice (professeur d’économie à l’université Lille-I), le monde publie le 17 juin un article dans ses pages “débats”.
L’auteur oppose deux formes d’évaluation : “économiciste” ou “pluraliste”.
En ces temps d’incertitude radicale, il serait plus qu’hasardeux de ne laisser à quelques poignées d’experts, le plus souvent économistes-statisticiens, le soin d’énoncer en « toute indépendance » ce qu’est une « bonne » politique publique.
La lutte pour la promotion “d’un modèle” d’évaluation semble se faire plus fréquente ces dernières années, sous la double influence d’une évaluation qui a gagné en visibilité au niveau national, et d’un fort retour des économistes sur la scène de l’évaluation.
L’article est très court, et ne s’embarrasse des multiples autres formes de l’évaluation. A lire en en ligne sur le site du monde, pour l’instant en accès libre.
En matière d’évaluation des politiques publiques au moins autant qu’ailleurs, en France comme en Europe, nous avons plus que jamais besoin de pluralisme scientifique et de démocratie.
L’article n’est pas non signé, il l’est et a priori par une économiste ! Ce qui le rend encore plus intéressant…
Florence Jany-Catrice (professeur d’économie à l’université Lille-I)
Merci lecteur assidu. L’article du Monde a été mis à jour peu de temps après ce billet, avec désormais le nom de l’auteur. Ce billet est donc mis à jour en conséquence.
On ne peut qu’être d’accord avec le fond de l’article, maintenant l’évaluation pluraliste, elle est en place depuis 20 ans, certes imparfaite… Toujours cette sensation terrible que ces tribunes dans le Monde sont écrites hors sol. Enfin, c’est toujours mieux que la tribune du fiston Hirsh qui réclame une charte de l’évaluation