Dans le prolongement de la récente publication de nouvelles normes pour l’évaluation, le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) publie une nouvelle note “évaluation et indépendance”.
Ce document de 24 pages fait le point sur les derniers travaux internes sur le sujet, et détermine un “code de conduite” en neuf points (traduction libre par la vigie). Son contenu intéressera les spécialistes les plus aguerris des standards professionnels et des systèmes d’évaluation.
- Une définition claire, partagée et stable de l’indépendance est un pré-requis
- L’indépendance est un concept à deux volets : indépendance formelle (liée à l’organisation) et indépendance substantielle (liée aux personnes)
- L’indépendance n’est pas positive “en soi”. L’évaluateur isolé dans sa tour d’ivoire n’est pas non plus le gage de la plus grande utilité des évaluations. Une “influence positive” des parties prenantes peut être reconnue et encouragée.
- L’indépendance est nécessaire pour les évaluations externes, et internes.
- Ce n’est pas seulement la question de qui réalise l’évaluation, mais aussi comment elle est conduite (notamment dans l’attention accordée à l’identification des effets non attendus).
- L’indépendance est nécessaire à toutes les étapes du processus.
- Les fonctions de redevabilité et de transfert de connaissances à l’usage des acteurs ne sont pas incompatibles, au contraires. (note de la vigie : l’argumentation est un peu courte pour mettre à bas la distinction entre évaluation formative et sommative…)
- Il ne peut exister de système rigide garantissant l’indépendance, qui doit être évaluée en continu.
- Des assurances qualité sont nécessaires aussi pour les évaluations décentralisées.